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Collombey-Muraz, le 13 janvier 2015

Raffinerie Tamoil. Fermeture en 2015.

Sacha Bittel/Le Nouvelliste
Collombey-Muraz, le 13 janvier 2015 Raffinerie Tamoil. Fermeture en 2015. Sacha Bittel/Le Nouvelliste

Raffinerie Tamoil - Toutes les mesures mises en oeuvre

Sur requête du gouvernement valaisan, Tamoil a accepté de prolonger jusqu'au 4 mars le délai pour présenter d'éventuels repreneurs de la raffinerie de Collombey-Muraz. A ce jour cinq repreneurs potentiels ont été présentés à Tamoil. Les soumissionnaires devraient obtenir les informations nécessaires afin de soumettre une offre définitive d'ici au 31 mars 2015. Parallèlement, le Conseil d'Etat met en oeuvre toutes les mesures de suivi pour la mise en veille provisoire et prépare tous les autres scénarios.

Les éventuels repreneurs intéressés par la raffinerie de Tamoil à Collombey-Muraz ont pu déposer jusqu'au 4 mars à 17h une déclaration de confidentialité leur permettant de continuer les démarches. Sur requête du gouvernement valaisan, Tamoil a en effet accepté la prolongation du délai pour présenter d'éventuels repreneurs. A ce jour cinq repreneurs potentiels ont été présentés à Tamoil. Les soumissionnaires devraient obtenir les informations nécessaires afin de soumettre une offre définitive d'ici au 31 mars 2015. La décision finale appartient à Tamoil.

Tamoil ayant confirmé que sa stratégie consiste en l'interruption des activités de la raffinerie. Le gouvernement va mettre en oeuvre toutes les mesures environnementales, juridiques et sécuritaires afin de sauvegarder les intérêts des différentes parties. Cette décision concerne non seulement la phase de mise en veille de la raffinerie, mais également l'éventualité d'un arrêt définitif de la raffinerie. Le sous-sol a fait l'objet d'investigations qui ont abouti à la confirmation de foyers de pollution à l'intérieur du périmètre de la raffinerie. Le site a été inscrit au registre foncier comme «site pollué» et ne pourra faire l'objet d'une vente ou d'un morcellement qu'avec l'accord du Canton. Une investigation de détail du sous-sol a été exigée de Tamoil. Le cahier des charges pour cette investigation a été remis le 19 février 2015 au Canton et est actuellement examiné. Une estimation des coûts des mesures de surveillance environnementales et/ou d'assainissement, est également en cours.

Dès lors que les installations de stockage d'hydrocarbures ont été vidées et dégazées, l'ordonnance sur les accidents majeurs (OPAM) ne s'applique plus et les installations ne nécessitent plus de mesures particulières. Les conditions pour un éventuel séquestre des biens de Tamoil ne sont, en l'état, pas remplies. Les moyens de contrainte vis-à-vis de Tamoil sont donc très limités.

Les droits et la sécurité des employés sont une priorité pour le gouvernement pendant la période de mise en veille des installations. Le Conseil d'Etat met tout en oeuvre pour trouver des solutions pour le personnel licencié et se tient à la disposition de l'employeur si celui-ci demande le soutien de l'Etat.

Les exigences environnementales dans le cadre d'une reprise d'activité ont été clairement posées par le Conseil d'Etat. La mise en conformité des installations non encore assainies représente une condition à remplir avant d'envisager tout redémarrage des installations.

En cas d'arrêt définitif de l'activité, il n'existe pour l'heure aucune base légale prévoyant expressément d'exiger un démantèlement du site de Collombey. Afin de chiffrer le coût d'un éventuel démantèlement, le Conseil d'Etat a mandaté un expert externe et son estimation est attendue dans les prochaines semaines. La revalorisation du site est aussi étudiée afin de pérenniser la situation économique de la zone.